Le consentement à l’impôt

Par Louis Dizier

Lithographie par Daumier 1869

La révolte des bonnets rouges en 2013 et celle toute récente des gilets jaunes (encore en cours) plongent leurs racines profondément dans le pays. Elles révèlent le paradoxe français : des citoyens qui demandent toujours plus d’Etat mais dont le consentement à l’impôt diminue vertigineusement dans les sondages, alors qu’il était assez haut.

A quoi sert l’impôt direct et indirect ? Il sert à payer les fonctionnaires qui assurent les services publics et les missions régaliennes de l’Etat (éducation, santé, défense, sécurité intérieure etc.) dans les trois fonctions publiques nationale, territoriale, hospitalière. Il permet également une redistribution d’une partie des richesses produites en faveur des classes les plus défavorisées, au nom des principes de justice et de solidarité. Il abonde aussi une partie importante du budget pour le service d’une dette qui dépasse maintenant les 2000 milliards d’euros. Enfin il est un instrument d’incitation auprès des acteurs économiques pour qu’ils adoptent des comportements jugés vertueux au regard des politiques publiques.

Bien souvent les fonctionnaires sont pris pour cibles et rendus responsables de tout ce qui ne va pas dans le pays : « trop de fonctionnaires payés à ne rien faire », « il faut dégraisser le mammouth », « non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite ». Trop de fonctionnaires ? Soit, mais alors il faut accepter que les enfants travaillent dans des classes surchargées, que les services hospitaliers soient saturés, qu’il y ait moins de gendarmes pour assurer la sécurité et moins de douaniers pour intercepter les marchandises prohibées aux frontières.  On parle aussi de diminuer le nombre de députés et de sénateurs, mais la mesure est jugée dangereuse par certains : l’affaiblissement des corps intermédiaires  risquerait en effet d’isoler encore plus le pouvoir de la base.

Toutefois le fait nouveau est le ressenti des Français. Les contribuables acceptaient jusqu’à présent de financer un Etat coûteux à condition que les services publics fonctionnent. Or ils sont de plus en plus nombreux à trouver (à tort ou à raison) que l’éducation nationale fonctionne mal, que l’ascenseur sociale est en panne, que les services de santé jadis exemplaires se dégradent, que les collectivités locales subissent le désengagement de l’Etat.

L’impôt est également un formidable instrument de redistribution, garante de la paix sociale et du pacte républicain (« égalité et fraternité »). Les aides sociales permettent aux citoyens défavorisés de garder leur dignité et leur rang dans la société.  Mais peu à peu s’installe une suspicion : est-ce que l’Etat ne voudrait pas reprendre d’une main ce qu’il accorde de l’autre en taxant par exemple les retraités et les usagers de la route captifs du diesel ? Là encore le ressenti des Français s’oppose à tous les arguments du gouvernement mettant en avant les mesures prises pour la hausse du pouvoir d’achat.

Autre usage : l’impôt est censé être un levier d’incitation pour changer les comportements. C’est ainsi que la fiscalité des carburants devait inciter les ménages à renoncer à rouler au diesel, polluant et nocif pour la santé.

Ce faisant le gouvernement s’en est pris à deux passions françaises : la passion de l’égalité et la passion pour l’automobile.

Les Français qui vivent dans des zones enclavées ne sont pas près de renoncer à leur voiture, seul lien qui assure une relative continuité territoriale. Et même s’il y a des primes à la reconversion, ils n’ont pas les moyens de changer leur véhicule polluant contre un véhicule électrique, par ailleurs assez peu adapté aux zones rurales qui n’ont pas les équipements appropriés.

Ceux qui habitent loin des grandes villes, et qui ne peuvent se passer de leur voiture ont également le sentiment qu’ils portent à eux seuls le fardeau de la transition énergétique. Les citadins roulent beaucoup moins et renoncent même à la voiture, devenue inutile grâce à la commodité des transports en commun.

Comment, dans ces conditions faire accepter aux Français le poids de l’impôt ?

Dans les régimes ultralibéraux, l’impôt est vécu comme une malédiction, et les dirigeants parfois très démagogues de ces pays dressent les riches contre les pauvres, promettant à leurs électeurs des baisses massives d’impôts. Aux Etats-Unis les riches n’ont jamais été aussi riches et les pauvres aussi pauvres. L’enseignement public est à l’abandon, beaucoup d’Américains n’arrivent plus à se soigner, et dans certains Etats la mortalité infantile est en passe de rejoindre celle des pays en voie de développement. L’espérance de vie des plus pauvres baisse dramatiquement.

Un tel scénario n’est guère possible en France : la passion de l’égalité y est trop forte et les Français sont encore attachés à l’Etat providence, même s’il est à bout de souffle

Toutefois il faut raison garder et ne pas tomber dans l’excès inverse : trop d’impôt tue l’impôts, c’est vrai, et c’est manquer singulièrement d’imagination et de prudence que de penser que la hausse des impôts est la panacée à tous les maux.  Il faut donc distinguer le bon impôt et le mauvais impôt.

Le bon impôt est celui qui répond à trois critères.

Premièrement il doit être accepté du plus grand nombre. Le gouvernement doit donc faire de la pédagogie pour aller dans ce sens. Cela n’a pas été le cas lors de la révolte des bonnets rouges de Bretagne en 2013, et encore moins celle des gilets jaunes. L’argument écologique passe mal lorsqu’il donne l’impression d’être un prétexte et lorsqu’il cible la partie la plus fragile de la population. En outre la non progressivité du taux de la CSG, la multiplication des niches fiscales, la suppression ( même argumentée) d’une partie de l’ISF, mettent à mal l’idée d’égalité chère aux Français.

Deuxièmement, l’impôt doit être modéré pour ne pas avoir de caractère confiscatoire. Annoncez que vous taxerez les riches à hauteur de 90% de leurs revenus, ce serait le meilleur moyen de faire fuir les industriels du pays. A l’autre extrémité de l’échelle sociale la hausse sensible du prix des carburant est ressentie comme une mesure injuste et punitive.

Enfin, l’impôt doit être productif (chaque euro demandé sera utile) et utilisé à bon escient pour éviter les gabegies en tous genres. Le gaspillage de l’argent public est un véritable fléau. Il ne faut donc pas plus d’impôts mais mieux d’impôts

Le mauvais impôt est celui qui sert à pallier un manque d’orthodoxie budgétaire. La maîtrise des dépenses publiques est une nécessité absolue de la part d’un gouvernement responsable, sinon les impôts explosent et la dette se creuse. Au final, les générations actuelles laissent aux générations futures le soin de régler leurs dettes, résultat de leur laxisme et de leur égoïsme.

Mais l’impôt bien compris n’est pas un mal nécessaire. C’est un bien pour le fonctionnement harmonieux de la société et pour son avenir par l’investissement.

 

(Pour la fracture territoriale voir l’article sur la proximité)

Première séance du café culturel ( lundi 29 octobre 2018): LA PROXIMITE

La proximité

Conseils méthodologiques 

Deux écueils à éviter pour ce type de sujet :

–         C’est un sujet en apparence très vague. La notion de proximité ne semble pas avoir un lien immédiat avec l’actualité. Le risque est alors de se déporter vers des thématiques philosophiques ou psychologiques. Au contraire, se poser la bonne question : pourquoi le thème de la proximité est-il d’actualité ?

–         Mais alors les idées se bousculent : c’est un mot à la mode, et si l’on cherche bien on peut voir de la proximité/non proximité partout. Le risque est  l’éparpillement et le catalogue sans fin. En aucun cas une succession d’exemples ne pourra satisfaire le jury.

La trajectoire de l’exposé aura donc pour objet d’explorer et d’approfondir la notion. Partir du paradigme le plus évident, celui de l’espace, et peu à peu faire apparaître d’autres types de proximités avec leurs enjeux sociaux, économiques, culturels, politiques. Partout surgissent des fractures, des frontières invisibles.

Dans ces conditions, se demander comment on peut rétablir les ponts ou resserrer les liens d’une proximité distendue.

Un mot omniprésent

Tout le monde ou presque parle de la proximité, souvent sur le mode de la déploration ou de la nostalgie.

La perception de ce phénomène concerne en premier lieu la vie quotidienne. On déplore la suppression de la police de proximité (du temps où Nicolas Sarkozy argumentait qu’ un policier ça ne sert pas à jouer au foot avec les gamins). On s’inquiète de la raréfaction des commerces dans les centre-ville de province, de la désertification des campagnes avec son cortège de disparitions des services publics (bureaux de poste, perceptions). À l’époque où Rachida Dati était garde des sceaux, la fronde des magistrats n’avait pu empêcher la fermeture des tribunaux d’instance des villes moyennes, mesure qui éloignait la justice du justiciable. Il y a aussi le secteur de la santé : les médecins de campagne disparaissent peu à peu. En zone rurale avoir un rendez-vous rapproché avec un médecin spécialiste est devenu mission impossible.  Le 11 octobre 2018, suite à la fermeture de la maternité du Blanc dans l’Indre, 60 élus municipaux démissionnaient en guise de protestation, mais sans espoir : les femmes devront désormais faire de longs trajets avant d’être prises en charge.

Les transports sont également en ligne de mire. Les lignes de chemins de fer peu rentables et leurs gares ferment peu à peu.  Il faut parfois plus de temps pour aller d’un bout à l’autre du département que pour traverser la France en TGV. Et tout le monde n’est pas logé à la même enseigne : on va de Paris à Nancy en à peine plus d’une heure, deux fois moins de temps que pour aller de Paris au Havre par le train intercités, et pourtant la distance est double. Beaucoup de Franciliens maudissent l’enclavement des banlieues. Le prolongement des lignes de RER, censé rapprocher les gens du centre-ville, les en éloigne encore plus, car un logement proche de Paris devient un luxe inabordable.

On le voit, la proximité ne se décline plus en kilomètres mais en temps réel de trajet, et surtout en terme de niveau de vie. Par un paradoxe singulier, les classes aisées qui habitent Paris intra muros achètent peu de voitures, car elles ont toutes les commodités des transports en commun, alors que les banlieusards aux revenus modestes ne peuvent s’en passer pour aller de banlieue à banlieue ou tout simplement pour rejoindre la lointaine gare de RER.

La récente révolte des gilets jaunes ( 17 novembre 2018) est la marqueur d’un malaise profond : en touchant au prix du carburant, le président  s’attaque à une passion française, car la voiture est synonyme de liberté et de désenclavement, notamment pour les classes moyennes  des zones rurales et périurbaines. L’enjeu est de taille, car la discontinuité territoriale- vraie ou supposée- risque d’accréditer l’idée qu’il existe une France d’en haut très mobile et une France d’en bas condamnée à l’immobilité ou à des tout petit trajets. C’est le pacte républicain d’égalité qui est en jeu, autre passion française.

Une étude récente montre que pour la jeunesse dorée des centre-ville, passer son permis de conduire n’est plus une priorité : Uber, le TGV, Les compagnies aériennes low cost leur donnent le moyen de passer leurs week-end  à Londres, Barcelone ou Milan, alors qu’il y cinquante ans ils se seraient contenté d’aller prendre l’air chez la tante de la Garenne-Bezons ou d’Ozoir-la-Ferrière.

On le voit, pour ceux qui ont des moyens financiers tout devient très proche, le monde est à portée de main ; mais pour ceux qui ont des revenus modestes tout semble lointain, compliqué, inaccessible. Après la fracture sociale, la fracture numérique, voici venir les temps de la fracture spatiale.

Si proche et pourtant si lointain

 

Voilà pour la proximité spatiale. Mais il est d’autres proximités, plus inaccessibles encore.

La première forme de la proximité, c’est l’instinct grégaire. Alors que les campagnes sont en voie d’abandon et les petites villes agonisantes, les grands centres urbains gagnent en attractivité. Les grandes villes fascinent car elles donnent de prime abord le sentiment rassurant d’une proximité inépuisable. Le cosmopolitisme parfois inquiète, mais le plus souvent il stimule la soif de rencontres et la quête d’altérité, dans un « melting pot » prometteur. En outre, L’effervescence des boulevards, le trafic incessant des rues, les commerces, la vie nocturne forment un tourbillon étourdissant. Pour paraphraser le beau titre du roman d’Hemingway, Paris est une fête ; et lorsqu’en novembre 2015 les attentats ont ensanglanté la capitale, beaucoup de Parisiens brandissaient ce livre comme l’étendard du refus : on ne les intimiderait pas, on ne les priverait pas de la convivialité urbaine, ils continueraient à fréquenter les terrasses de restaurant et les théâtres.

Pourtant, la proximité dans les grandes cités est ambivalente. Elle peut aussi se décliner sur le mode de la solitude. Baudelaire, l’incomparable poète de la modernité urbaine qui émerge au XIXème siècle, est le témoin des rencontres inaccomplies, des destins que se frôlent sans jamais se rejoindre, des solitudes et des misères cachées. Ses scènes captées par un rôdeur parisien montrent un monde de frustrations et de marginalité plus que de plénitude. Multitude/solitude, c’est pour lui le double visage de la modernité urbaine.

Mais la distance est aussi notre actualité à nous. L’intégration républicaine s’essouffle, et le vivre ensemble est de moins en moins à l’ordre du jour. La mixité sociale n’est souvent qu’un rêve, beaucoup de maires de villes riches préférant payer des amendes plutôt que de construire du logement social selon les seuils prescrits par la loi.

A cela s’ajoute la montée des communautarismes. Dans un double mouvement de repli et de rejet, on choisit la proximité rassurante de ceux qui vous ressemblent, qui partagent une même origine ou la même religion, quitte à reléguer les autres à l’extérieur d’une frontière invisible. C’est ainsi que le tissu social et culturel se désagrège peu à peu, et que certains quartiers se transforment en mosaïque d’ilots qui deviendront peut-être un jour des forteresses. Il suffit parfois de traverser une rue pour pénétrer dans un autre monde.

Si l’on prend maintenant le deuxième sens du mot cité, on songe à un autre genre de proximité, celle du citoyen ordinaire vis-à-vis de celui qui le gouverne. On dit souvent que le régime français est une monarchie républicaine. Et en effet la toute-puissance réelle ou supposé du Président de la République entre parfois en conflit avec l’exigence d’un république moderne, modeste et proche des citoyens. Les tentatives courageuses de Macron pour aller à la rencontre des ouvriers et des gens modestes tournent souvent au fiasco. On ne retient de ses joutes musclées que les mots de « bordel », « fainéants », « illettrées », « costard ». Le parler vrai a ses limites, et la cote de popularité de Macron auprès des ouvriers n’est que de 5%. Cette image de président hautain ouvre un boulevard aux populismes de droite et de gauche sur le thème de « Je ne suis pas de votre monde » (Mélenchon aux journalistes le 18 Octobre 2018).

D’autres proximités illusoires caractérisent le monde moderne. L’euphorie des réseaux sociaux ne tarit pas malgré les scandales. Et pourtant, personne n’est vraiment dupe : on sait bien qu’avoir beaucoup d’amis sur Facebook ne signifie pas grand-chose, mais on vit avec ce genre d’illusion, on construit ses propres mensonges parce que les relations réelles se déshumanisent ou deviennent compliquées.  Tout devient instable.  Au sein du couple, de la famille, des amitiés ou des amours, partout un flux et un reflux de distance et de proximité. Ou alors on se fourvoie dans des transcendances douteuses tout simplement parce qu’on n’est pas capable de parler avec son voisin

Une bienheureuse proximité ?

Dans son essai La communauté désœuvrée, le philosophe Jean-Luc Nancy nous dit qu’il ne reste plus rien de la communauté, ce n’est plus qu’un mythe qui s’épuise ; mais malgré tout, il reste une exigence philosophique et politique de l’être en commun. Non seulement elle n’est pas dépassée, mais, selon lui, elle vient au-devant de nous, elle nous reste à découvrir.

La communauté (qu’il ne faut pas confondre avec le communautarisme), c’est la possibilité d’une célébration. De même que jadis la tragédie grecque rassemblait toute la cité lors des dionysies, nous aspirons à une communion. Mais la communauté n’existe plus et les mythes ont disparu. Restent les valeurs. Pouvons-nous construire une cité fraternelle où les hommes se sentiraient proches les uns des autres autour d’un idéal commun ?

Le pacte républicain d’intégration, la laïcité, la devise nationale inscrite aux frontons des mairies seraient une première réponse. Mais à l’épreuve de la réalité, il nous semble de plus en plus difficile d’intégrer correctement les migrants, de faire comprendre le principe de laïcité. Et les inégalités n’ont jamais été aussi fortes dans notre société.

Sur le plan des principes, ne pas abandonner les idéaux républicains, mais les réactiver : L’école doit faire de la tolérance un combat à la Voltaire : ce qui nous rassemble va bien au-delà de ce qui nous distingue. Il faut aussi rétablir fermement le concept d’universalité de l’homme, cher aux Lumières, et veiller à ne pas hiérarchiser (même inconsciemment) les cultures, les religions, les sexes

Toutefois, pour créer du lien social, des démarches plus pragmatiques s’imposent. Cela commence par la fête des voisin (on apprend à se connaître et à se parler) ; mais cela pourrait aller bien plus loin à l’instar de l’Afrique du Sud où, depuis 2010, chaque 18 juillet est décrété Mandela Day. Ce jour-là est consacré à l’entraide et à la lutte contre la pauvreté.  L’ancien président déclarait: “lutter contre la pauvreté n’est pas un geste de charité. C’est un acte de justice”

Pour lutter contre le populisme, qui contient en germe la haine de l’autre, Il est important également de rapprocher le citoyen de la chose publique, d’inventer une démocratie participative où les élus n’appartiennent plus à un corps de privilégiés. Il faut également décentraliser le pouvoir. Le Jacobinisme, qui a dominé la vie française depuis plus de deux siècles ne doit plus être la norme. La France doit redevenir un peu provinciale et girondine : « Je suis un Girondin », se justifie Gérard Collomb, lorsque le 3 octobre 2018, il quitte le ministère de l’intérieur pour rejoindre sa mairie de Lyon. De son côté Michel Onfray, dans son ouvrage Décoloniser les provinces fait l’éloge de l’inépuisable créativité des régions longtemps bâillonnée par un pouvoir lointain et centralisateur.

Décentraliser, mettre fin à la désertification des campagnes, stimuler la démocratie locale et municipale, développer la vie associative, encourager les circuits courts entre producteurs et consommateurs, redonner vie aux marchés locaux, c’est peut-être l’espoir de renouer avec la proximité perdue.


« Un grand merci pour ce moment incroyable, tout le monde a été plus que ravi. Ça a été un moment à la fois très enrichissant mais aussi humain. L’ambiance moins scolaire permet à tous de donner son avis librement.Tout le monde attend une prochaine date et d’autres élèves sont intéressés, il faudra bien s’organiser. Nous avons hâte de partager encore ces moments avec vous, surtout avec nos concours et entretiens blancs qui approchent »  Antoine ( Prépa HEC 2ème année)

 
 « Pour ma part, la séance d’hier a été très enrichissante et très agréable ! 
 Elle m’a permis d’en apprendre énormément sur différents points et sujets et cela dans une bonne ambiance, ce qui de mon point de vue facilite l’apprentissage »  Isham (  Prépa HEC 2ème année)
 
« Splendide première session de café philo. Je trouve que tu as une vivacité intellectuelle et une intelligence pédagogique qui forcent le respect. Je suis à la fois impressionné et respectueux de l’exercice de style auquel tu t’es livré hier. C’était aussi intéressant de t’écouter disserter que de t’entendre reformuler et élargir les sujets traités par tes hôtes » ( Grégoire, professeur de mathématiques)